Le nom d’Adji Sarr a fait irruption les débats à l’Assemblée nationale lors de l’interpellation du député Ousmane Sonko de Bignona. Cette dernière a exigé que l’ex masseuse , ainsi que ses « complices », soient entendus afin d’éclaircir l’affaire. Il a également demandé des clarifications sur la disparition de Fulbert Sambou et Didier Badji.
À un moment, la députée Maimouna Boussa a réclamé une minute de silence en mémoire des victimes des manifestations, marquant une pause de 20 secondes avant de reprendre son discours. Peu après, la députée Fatou Ba a exigé le rapatriement de l’ex-président Macky Sall et la dissolution de l’APR. Ensuite, le député El Hadji Ababacar Tambédou a qualifié l’ex-président de « dictateur » et a accusé la presse de complicité. (Une scène à ne pas manquer !)
Le député Abdou Karim Sall, de l’opposition, a commencé son intervention en citant des versets du Saint Coran, a demandé pardon, puis s’est exprimé en langue poular avant de livrer une prêche sur la vie du Prophète. Il a ensuite demandé une minute de prière pour les disparus entre 2021 et 2024, mais n’a attendu que 10 secondes avant de poursuivre son discours.
Le député Ibou Gueye, pour sa part, a souligné que ceux qui n’ont rien à se reprocher ne doivent pas avoir peur, à condition d’être innocents.
Enfin, la députée Anta Babacar Ngom, également de l’opposition, a insisté sur la nécessité de clarifier plusieurs points, notamment l’identité des responsables de l’incendie du TER et du BRT. Elle a souligné qu’il restait encore de nombreuses zones d’ombre et a proposé la création d’une commission de vérité et de réconciliation pour établir les faits avant d’envisager toute indemnisation.
Mamadou Lamine Faty