Nouvel entraineur de l’équipe nationale féminine de basket depuis novembre, Alberto Antuña Leal a été officiellement présenté ce samedi. L’ancien entraineur de l’Ouganda nourrit de grandes ambitions avec les Lionnes avec ce défi de battre le Nigeria au Tournoi de qualification olympique (Tqo) pour décrocher aux Jeux Olympiques Paris 2024. Il ne compte pas y aller en touristes et veut construire quelque chose de solide avec le Sénégal et lui donner une identité de jeu pour retrouver les sommets.
Raison de sa venue au Sénégal
« Je suis satisfait d’être ici, au Sénégal. C’est ma première fois. Comme l’a dit Raoul Toupane, il était important d’être là, nous avons voulu faire un rassemblement en décembre mais la plupart des filles étaient en compétition. C’est pourquoi, je suis venu tenir une réunion avec le staff et parler à la presse. Je suis très excité d’être à la tête de l’équipe des Lionnes. J’ai une grande ambition en tant que coach. Ensemble avec la Fédération, nous allons travailler dans l’objectif de donner une identité de jeu. Aussi il y a l’objectif d’identifier de nouvelles joueuses pour élargir l’équiper et préparer le tournoi qualificatif en février. Nous devons construire une équipe solide en vue des échéances. J’aimerai remercier le président de la FSBB et en profiter pour féliciter Gorgui Sy Dieng pour sa retraite. Je lui adresse mes chaleureuses félicitations. Maintenant, je suis prêt à travailler dur, 24/24, 7/7. J’ai envie de construire une équipe solide ».
Perspectives de sélectionner des joueuses locales
« Mes premiers objectifs sont la préparation à ce tournoi qualificatif aux JO, où on va jouer contre les championnes du monde (USA), d’Europe (Belgique) et d’Afrique (Nigéria). Pour les joueuses locales, je me dois d’être réaliste car le temps est réduit. Je n’aurai pas le temps d’aller piocher vers les joueuses locales. Même s’il y a des locales qui étaient dans l’équipe. C’est celles-ci que je vais m’appuyer. En tout cas, je ferai tout pour que l’équipe ait les 100 % ».
Expérience
« J’ai 32 ans, cela fait de moi un coach jeune. Mais j’ai été joueur. J’ai commencé ma carrière de coach à 23 ans, ce qui fait que j’ai une petite expérience, avec mes passages à Monténégro (assistant puis coach) avant de passer par l’Ouganda. Sans oublier les clubs. J’ai aussi soif d’expérience et je veux en gagner avec le Sénégal ».
Ce qui l’a poussé à rejoindre le Sénégal
« C’est facile à répondre parce que c’est le Sénégal, une nation qui est dans le top 20 mondial. Il représente quelque chose dans l’échiquier du basketball africain mais aussi mondial. Lors de l’Afrobasket, je disais à mon assistant des potentialités énormes du Sénégal. Un gros potentiel. Dans ma tête, je faisais déjà des projections pour entraîner, un jour, cette équipe. J’ai aussi un œil très rapproché sur les basketteuses sénégalaises qui sont en Espagne. C’est donc un défi avec la préparation des JO et l’Afrobasket ».
Chances du Sénégal au Tqo
« Je n’aurai pas pris ce poste si je n’étais pas convaincu que nous allons nous en sortir. On commence par le gros morceau, les USA. Pareil pour la Belgique qui a des joueuses qui évoluent en WNBA. On connait bien le Nigéria, qui nous a battu en finale du dernier Afrobasket. On n’a plus gagné contre elles depuis 2015. On ne va pas en touristes en Belgique. On a besoin d’une victoire. On y va pour battre le Nigéria ».