Attristé par les échauffourées produites, entre proches de Barthélémy Dias et militants de Sonko, au rassemblement du Front pour la défense de la démocratie, le leader de Taxawu a jugé l’incident «inadmissible et inélégant». Pour raffermir les liens entre les camps de l’opposition, Khalifa Sall a
invité au dialogue. «Comment peut-on prétendre diriger le pays en com- battant dans la division ? Il faut que les uns et les autres reviennent à la raison. Car le plus important, c’est de s’unir dans l’objectif commun pour lequel on se dirige. Faire surtout en sorte que les 19 candidats retenus aillent à l’élection présidentielle le plus rapidement possible. Il reviendra ensuite à Dieu de choisir celui qu’il placera à la tête du pays. J’espère que ce sera moi», a-t-il commenté au micro de Buur News. L’ancien membre fondateur de Yewwi n’exclut pas de jouer un rôle de médiateur en ce sens. «Si possible, je vais m’activer à réunir les différentes parties afin que la paix revienne parmi nous. C’est ce à quoi
je me suis toujours attelé d’ailleurs. Parce que la force de l’opposition réside
dans sa communion et les échanges entre ses membres», a conseillé Khalifa Sall.
Falilou MBALLO