Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) de Dakar apporte son soutien au président du jury de Kaolack qui a exclu 65 candidats pour détention de téléphones. Dans un communiqué, il rappelle que « dans l’exécution de cette noble mission », des universitaires, les Présidents de jurys au bac sont confrontés à de nombreuses difficultés. « Ils font face à des risques de toutes sortes, comme I’intimidation, la tentative de corruption et parfois même la menace ».
« Au lieu d’être félicité, il subit un lynchage médiatique »
Le Saes souligne que depuis une dizaine d’années, le règlement intérieur du Baccalauréat interdit formellement aux candidats de détenir un appareil téléphonique, même éteint, dans les centres d’examen » et presque chaque année, des candidats sont exclus pour avoir violé cet interdit. »Cette année, le Président du Jury 1506, du centre du Nouveau Lycée de Kaolack a exclu plusieurs candidats qui ont outrepassé cet interdit en amenant des téléphones dans les salles d’examen.En les expulsant ce Président de Jury, enseignant chercheur à I’Ucad et militant du Saes, n’a fait qu’appliquer le règlement notifié par écrit aux candidats et annoncé à la veille de I’examen par le ministre de I’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de I’lnnovation. Malheureusement, cet enseignant qui devrait être félicité et encouragé pour avoir fait correctement son travail, a fait I’objet d’un lynchage médiatique que la Coordination Saes du campus de Dakar et la Section Saes Fastef condamnent vigoureusement. » L’organisation exige, par conséquent, que les conditions de sécurité soient garanties pour « Professeur Ahmed Ndiaye dont certains médias ont injustement jeté l’opprobre sur sa personne » ainsi que ses autres camarades et collègues mobilisés dans le cadre de cet examen ».
Emedia.sn