Le Parti démocratique Sénégalais (Pds) ne lâche pas prise dans sa lutte pour la réintégration de Karim Wade dans le processus électoral. Cette sortie coïncide avec la circulation d’audios qui seraient attribuées potentiellement au candidat Amadou Bâ.
Le PDS et ses alliés viennent de jeter un pavé dans la marre en plein compétition électorale. Réunis aujourd’hui à la permanence Oumar Lamine Badji sise sur la VDN, les libéraux exigent la reprise intégrale du processus électoral. C’est par la voix du président du groupe libéral, Lamine Thiam que le parti réclame toute la lumière sur les présumés audios attribués au candidat Amadou Bâ, révélant la corruption de membres du conseil constitutionnel.
Lamine Thiam fustige aussi le silence coupable des médias et acteurs de la société civile sur ces débuts de preuves.
Le Groupe Liberté, démocratie et changement compte saisir la justice suite à l’anéantissement de la commission parlementaire par une plainte déposée par le juge constitutionnel Cheikh Ndiaye.
Toutes les pontes du PDS étaient au rendez-vous pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une injustice subie par leur candidat.
Les militants n’ont pas raté les membres du Conseil constitutionnel. Des pancartes brandies accusant Amadou Bâ et les membres du conseil constitutionnel de connivence et de corruption.
Le PDS et ses alliés parle d’une crise institutionnelle et veulent épargner le pays d’un processus électoral émaillé de soupçons. Lamine Thiam et ses camarades réclament la dissolution du Conseil constitutionnel qui, selon eux, n’a plus de légitimité et la crédibilité d’assumer son rôle d’arbitre du processus électoral.
Daouda DIOUF (Stagiaire) et Abdoulaye SYLLA (Photo)