Alors que le monde retenait son souffle face à l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, la France, bien que non impliquée directement dans les hostilités, a dû intervenir. Plusieurs drones iraniens ont été interceptés par les forces françaises alors qu’ils se dirigeaient vers Israël en survolant les zones où sont installées des bases françaises au Moyen-Orient.
L’annonce a été faite jeudi par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, sur le réseau social X. Il y affirme que ces interventions se sont inscrites dans un strict cadre de légitime défense : « Nos armées n’ont pas participé aux frappes sur l’Iran. Mais nous protégeons nos bases dans la région. Nos systèmes de défense sol-air et Rafale ont intercepté plusieurs drones iraniens dont la trajectoire vers Israël survolait nos emprises. »
Déjà, la veille, devant l’Assemblée nationale, le ministre avait livré davantage de détails sur le rôle de la France dans ce conflit régional explosif. Selon lui, « moins d’une dizaine de drones » ont été neutralisés récemment, soit par des batteries sol-air, soit par des chasseurs Rafale lors de missions de patrouille aérienne.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de haute tension : le 13 juin, Israël a lancé une série de frappes contre des infrastructures militaires et nucléaires en Iran, accusant Téhéran d’être à deux doigts de produire l’arme nucléaire. Une accusation que les autorités iraniennes ont immédiatement et fermement rejetée.
La riposte iranienne n’a pas tardé : missiles et drones ont été envoyés en direction du territoire israélien. Les États-Unis, alliés d’Israël, ont alors pris part au conflit en bombardant trois installations nucléaires iraniennes.
Après douze jours d’un face-à-face d’une intensité inédite, ponctué de frappes, de ripostes et de menaces, le président américain Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu visant à stopper l’engrenage et à ramener les deux puissances régionales à la table des négociations.
Emedia