La Coordination des associations de presse (Cap) dénonce ces arrestations de journalistes et invite les nouvelles autorités à une «rupture». «Nous sommes d’autant plus désolés et tristes que cela arrive à moins de deux mois seulement après la prise de fonction du nouveau régime, dont les principaux dirigeants sont devenus des symboles vivants de ces lois liberticides et rétrogrades contre la liberté d’expression». La Cap rappelle au régime de Diomaye Faye que le Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie (Cored) qu’elle peut être saisie «si des informations données par des médias sont jugés fausses». Elle invite les nouvelles autorités à «savoir raison garder et à tirer les leçons de leur propre passé, suffisamment récent pour être oublié», avant de renouveler «son soutien aux confrères» et de les invite à «continuer à faire preuve de rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l’information, d’utiliser des sources qualifiées et d’user de prudence dans la reprise des informations, surtout quand il s’agit d’informations sensibles».
Emedia.sn