Ce mois de septembre est très pluvieux. Ainsi les localités riveraines des cours d’eau de Podor et Matam ne dorment plus avec un ciel qui refuse de fermer ses vannes et les cours d’eau qui laissent échapper leurs eaux de leur lit pour envahir les terres. Dans de nombreuses localités sur la rive gauche du fleuve Sénégal et de ses affluents, les digues de protection ont cédé. Aram, Ngouye et sur tout le long de l’Île à Morphil, certaines habitations se sont effondrées. Et les premiers à demander secours ont été les riziculteurs qui ont vu leurs champs engloutis par les eaux. Des centaines d’hectares de riz parties. Les populations sont impuissantes face à l’abondance et à la vitesse de l’eau. Podor et Matam appellent à l’aide, les paysans sollicitent le ministre de l’Agriculture.