Le Sénégal vit une période truffée de rebondissements dans un contexte politique marqué par une élection présidentielle à visages multiples.
La libération de Messieurs Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye était très attendue par les Sénégalais d’ici et d’ailleurs. L’opinion internationale avait également les yeux rivés sur le Cap Manuel. Les deux têtes du parti Pastef ont été libérées sous les vivats de leurs supporteurs. Ils ont eu même droit à une liesse populaire à l’image du retour au bercail du charismatique opposant Abdoulaye Wade en octobre 1999 à quelques encablures de l’élection présidentielle de 2000. Le Pape du Sopi rentrait d’un long séjour en France, déterminé à croiser le fer avec le Président Abdou Diouf. Entre Wade et le tandem Sonko-Diomaye la comparaison s’arrête là. Les deux jeunes opposants n’ont ni la carrure, ni la finesse, encore moins l’habileté politique de «l’élu du 19 mars». Le candidat Bassirou Diomaye Faye et son mentor Ousmane Sonko, qui n’est pas candidat, étaient attendus. Contre toute attente, ils ont raté leur première sortie devant les médias et ils ne s’en relèveront pas de sitôt. Sonko et Diomaye ou Diomaye et Sonko ont déçu. En plus de la déception, ils ont trahi tout un peuple. Qui a cru naïvement que le duo était capable de s’élever. Que nenni ! La paire, championne des perles de la campagne, est restée dans la fange de l’invective et dans la légèreté de l’accusation sans preuve. Pardonnez-leur, ils ne savent pas. A condition qu’ils se repentent même si nous ne nous faisons aucune illusion. Les voilà pardonnés de leurs graves fautes mais, eux, sont incapables de pardonner. A leurs risques et périls.
Qu’ils se rassurent. Leur patron aux Impôts et maître à l’ENAM, Amadou Ba, est et sera toujours hors de leur portée. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe. La colombe est au-dessus de la mêlée. Il ne répondra pas à leurs attaques désespérées des déjà perdants. Qui savent qu’ils vont perdre et d’avance, ils ont perdu. Qu’il plaise à Dieu ! Pour notre part, nous leur répondons ceci : pourquoi leurs accusations sont portées maintenant, en pleine campagne et pas avant ? Amadou Ba a travaillé pendant 30 ans, dans l’administration centrale puis au gouvernement. Il a été leur mentor au sens strictement professionnel durant des années à la Direction générale des Impôts et Domaines. Il existe des corps de contrôle et d’inspection (Ige, Cour des comptes, Ofnac…). Pourquoi n’a-t-il pas été épinglé par aucun de ces prestigieux corps ? La vérité est simple comme bonjour : rien à signaler – RAS. Déloyauté quand tu nous tiens ! Le Projet s’est discrédité tout seul. Il s’est transformé en procès d’intention contre le grand favori de l’élection présidentielle du 24 mars. Celui-ci a un prénom et nom : Amadou Ba.
C’est désormais clair pour cette élection : le Projet Pastef s’est disloqué du fait des maladresses communicationnelles de ses concepteurs, auxquelles s’ajoutent leurs fautes culturelles et de goût. Une vérité : Le «Projet» qui nous a crevé les tympans pendant une décennie n’avait aucune consistance. «Projet bi», comme ils l’ont pompeusement baptisé, est tombé tel un château de cartes. Il s’est effondré parce qu’il ne reposait sur rien de solide ni de sérieux. Il était conçu et construit sur du sable mouvant. Tel est le verdict sans appel des deux semaines de campagne. Dimanche 24 mars, les Sénégalais confirmeront leur choix de faire de Amadou Ba le cinquième Président du Sénégal. L’ancien Directeur général des Impôts et Domaines est sans aucun doute le choix de la MATURITÉ face à l’IMMATURITÉ de son ancien agent Bassirou Diomaye Faye, un candidat à la recherche d’un stage à la présidence de la République et qui, une fois élu, veut gouverner par procuration. Son projet de vice-présidence, qu’on peut qualifier de «Réforme Circonstancielle de Personne», a fini de nous convaincre de son manque d’ambition pour lui-même et pour notre pays. Il veut présider le Sénégal sous la dictée de son maître, Ousmane Sonko. Le pays de Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et Macky Sall ne veut pas d’un tel président. Il mérite plus et mieux de quelqu’un qui aspire à le diriger. Et il l’exprimera clairement dans les urnes dimanche. La patience a des vertus que seuls des hommes et des femmes imbus d’esprit républicain peuvent porter.
L’ancien Premier ministre Amadou Ba, véritable tour de contrôle du Plan Sénégal émergent, est le Président attendu. Il sera élu parce que des 19 candidats en lice, il est le mieux préparé. Le mieux préparé parce qu’il s’est justement préparé à exercer les plus hautes charges de l’Etat. Avec l’ambition d’aller plus vite et plus loin que ses prédécesseurs. Le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qu’il a été six ans durant en a l’étoffe, la consistance, l’expérience et la compétence. Et au lendemain de son élection, si telle est la volonté des Sénégalais, il ne perdra pas une seconde pour convaincre de sa capacité à (re)mettre le pays au travail. A titre illustratif, ce n’est pas lui qui va tâtonner pour former son gouvernement qui, au demeurant, sera une équipe resserrée. Tout le contraire d’un «Président-stagiaire» ou «Stagiaire-président» qui exposerait fatalement le pays à une série ininterrompue de mésaventures, de perte à la fois de temps, d’énergie et d’argent. Le tâtonnement a déjà commencé avant même la présidence : la monnaie locale, la vice-présidence, le transfert de la capitale. Ils mélangent les pédales et pédalent les mélanges ! Notre supplice n’est sûrement pas terminé et on n’est pas encore au bout de nos peines. Pitié, la coupe des réformettes sans tête ni queue est déjà pleine ! Amadou Ba sera le président des jeunes, des femmes et des séniors. Il sera le président de l’autosuffisance et de la souveraineté dans l’agriculture, l’horticulture, la pisciculture, la pêche et l’élevage. Oui, il sera le président de l’eau, de l’assainissement et de l’électricité partout et pour tous. Il sera le président de l’industrialisation et de la transformation. Il sera le président de la souveraineté dans l’exploitation des ressources nationales. Il sera le président de la décentralisation économique pour donner plus de pertinence à la décentralisation politique.
En un mot, Amadou Ba sera le Président de la Prospérité partagée dans la Paix.
Lisons-le attentivement dans le texte :
«Ce que je sais faire compte ;
«Ce que vous savez faire compte aussi ;
«Ce que nous savons faire ensemble compte le plus ;
«Ce que les autres savent faire nous apporte un plus.»
Le Sénégal d’Amadou Ba, parce qu’étant le Sénégal de chacun et de tous, va rassembler et assembler, unir et réunir, se mobiliser et se remobiliser en vue de peser encore plus et encore mieux sur son destin en se réappropriant son histoire, son identité, ses valeurs et ses ressources dans l’ouverture à l’Afrique et au reste du monde. La situation actuelle appelle à un sursaut qui enjambe nos égos pour sauver la République et cimenter la nation, deux legs qui nous ont été transmis et que nous devons transmettre proprement. Toutes les couches de la société ont à cœur d’entretenir la flamme et la digue dont la profondeur constitue le premier rempart contre les aventures et les desseins meurtriers. Ce Sénégal-là creusera donc son sillon et tracera sa route de développement par une addition de facteurs de progrès. Le cumul améliore le quotidien des Sénégalais, accroît leur qualité de vie et de bien-être dans un enthousiasme significatif des attentes populaires. Calme de nature, doté d’une humeur désarçonnante, Amadou BA, le candidat de Benno Bokk Yakaar et Alliés, réunit des suffrages qui le prédisposent déjà à assumer les plus hautes fonctions de l’Etat et de la Nation.
L’élection présidentielle du 24 mars prochain revêt un caractère inédit en ce sens que le président sortant ne se représente pas. Le vainqueur du scrutin sera forcément un homme neuf pour occuper la prestigieuse et éminente fonction de président de la République. Par son profil, son itinéraire, son parcours, son expérience, son charisme et sa personnalité, Amadou BA remplit les cages pour présider aux destinées de notre cher Sénégal. La dynamique de victoire observable depuis le début et à la fin de la campagne autour de l’enfant de Grand Dakar et de Ndiayene Pendao, a un fondement objectif. Amadou Ba est bien «un candidat fédérateur pour un Sénégal stable, prospère et en sécurité». En d’autres termes, le choix ne se complique pas s’il faut placer au gouvernail et à la gouvernance un homme averti des questions complexes, des enjeux géostratégiques et des décisions à prendre sans hésiter. Bien évidemment dans ce cas de figure, l’expérience, le talent, la compétence se conjuguent pour étoffer son indiscutable LEADERSHIP salué par divers cercles de pouvoir, d’influence.
Dans ces milieux, la notoriété de Amadou BA surnage, si bien que la transition s’opère illico presto, ne laissant place à aucune hésitation dans le cap à fixer, la politique de la nation à déterminer et les équipes à composer pour mener à bon port la barque SÉNÉGAL.
Mamoudou Ibra KANE
Leader de Demain C’est Maintenant
Membre du cabinet du candidat Amadou BA