Après 738 jours de guerre, Israël annonce qu’il ne reste plus aucun otage vivant aux mains du Hamas. Les vingt derniers otages ont été remis aux forces de Tsahal, marquant un tournant décisif dans le conflit qui a ravagé Gaza et endeuillé des milliers de familles. Une nouvelle accueillie avec une joie immense, mais teintée d’une douleur profonde à travers tout le pays.
C’est à la Knesset que Donald Trump, en visite officielle, a déclaré : « La guerre est terminée », symbolisant la portée politique et émotionnelle de cette journée. L’ancien président américain a salué les efforts diplomatiques ayant abouti à un accord qualifié d’historique, conclu sous l’égide de l’Égypte.
Selon les informations rapportées par Al Jazeera, les brigades al-Qassam ont remis lundi sept otages vivants à la Croix-Rouge internationale, une libération confirmée peu après par l’armée israélienne. Treize autres otages israéliens ont suivi, portant à vingt le nombre total de personnes relâchées dans le cadre de ce processus.
En échange, Israël s’est engagé à libérer environ 2 000 détenus palestiniens, dont 250 condamnés à de longues peines. L’accord prévoit également la levée progressive des restrictions sur l’aide humanitaire à Gaza, ainsi qu’un retrait des troupes israéliennes des principales zones urbaines de l’enclave palestinienne.
Ce compromis, obtenu après de longs mois de négociations intenses, ouvre une brèche dans un conflit parmi les plus meurtriers de la région au XXIe siècle. Reste à savoir si cette trêve marquera le début d’un processus de paix durable, ou si elle ne sera qu’une pause dans un cycle de violences encore difficile à briser.
Emedia