Les organisations de la société civile sénégalaise et bissau-guinéenne, dont Afrikajom, AfricTivistes, Sen-Caddhu et le Frente Popular, appellent à l’urgence de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau. Dans une déclaration commune, elles invitent le président en exercice de la CEDEAO, Julius Maada Bio, ainsi que les chefs d’État de la région, à intervenir rapidement afin de permettre aux Bissau-Guinéens de connaître le nom de leur prochain président.
Pour ces organisations, la proclamation des résultats est essentielle pour garantir le respect de la volonté du peuple et restaurer l’ordre constitutionnel dans le pays. Elles rappellent que, malgré la destruction de certaines copies des procès-verbaux à la Commission Nationale Électorale (CNE), d’autres institutions détiennent des documents conformes permettant légalement de finaliser le processus électoral.
Les signataires condamnent fermement toute tentative inconstitutionnelle de prise du pouvoir et qualifient le coup d’État militaire visant à empêcher la proclamation des résultats de « crime contre la démocratie et la souveraineté du peuple ». Ils demandent à la CEDEAO d’agir pour que le président élu soit installé sans délai et que les militaires retournent dans leurs casernes sous l’autorité de l’État.
La déclaration réclame également la libération immédiate et sans condition des personnes arbitrairement arrêtées, notamment Domingos Simens Pereira, Roberto Mbesba, Octavio Lopes et Marciano Indi.
Cette mobilisation de la société civile sénégalaise et bissau-guinéenne a été signée à Dakar par Alioune Tine (Afrikajom Center), Armando Lona (Frente Popular), Cheikh Fall (AfricTivistes) et Senghane Senghor (Sen-Caddhu).
Emedia







