Depuis les Etats-Unis, c’est par une plume caustique que Mimi Touré a réagi aux accusations qui l’ont classé parmi les responsables politiques pointés du doigt par l’Inspection générale d’Etat (Ige). «J’ai appris de l’extérieur du pays que suite à la publication des rapports de l’Ige, une certaine presse politiquement motivée tenterait de porter atteinte à ma réputation en jouant avec le mot ‘’épinglé’’ savamment mis entre guillemets, avec une intention manifeste de nuire», s’est alarmée l’ancienne Présidente du Conseil économique social et environnemental (Cese). Mimi rappelle que «sur instruction de Macky Sall, pendant 3 ans», elle a fait «l’objet de la première vérification de l’Ige d’une institution nationale publique depuis…1960». A la publication du rapport de vérification de l’Ige, selon elle, la seule question qui vaille est la suivante : «Aminata Touré à la tête du Cese a-t-elle détourné 1 franc des deniers publics ? La réponse est non, mille fois non !» Elle prévient que désormais, elle saisira la Justice «contre toute tentative de jeter le discrédit sur sa personne». L’ancienne Première ministre encourage, cependant, «les nouvelles autorités à aller jusqu’au bout de la reddition des comptes en commençant par le scandale des 1000 milliards des fonds Covid».
Falilou MBALLO