Si la majorité de l’opinion reste convaincue que Macky Sall va annoncer, ce lundi, sa candidature, son principal opposant, lui, n’exclut pas le contraire. Ousmane Sonko qui a fait une déclaration hier soir, s’est évertué à lire dans la tête du Président. «Pour que vous ne tombiez pas dans le piège, retenez qu’il y aura deux choses. Soit il viendra vous dire qu’il est candidat. Ce qui relèverait de leur deal au sein du dialogue. Cependant, il y a de fortes probabilités qu’il renonce à sa candidature. Parce que tout simplement, il est suivi et acculé par la pression de la Communauté internationale», a déduit le leader du Pastef. Qui s’en est pris à Khalifa Sall et Cie sans les nommer, qui sont de la «classe politique traditionnelle» qu’il qualifie de «dealer» approuvant le 3e mandat au sein du dialogue. «Leur objectif était juste de m’écarter. Parce qu’en plus de Macky Sall, eux-mêmes savent qu’ils n’ont aucune chance face à moi une à la Présidentielle», a avancé Sonko.
Après la décision de justice le condamnant, Sonko a 10 jours. Soit il se constitue prisonnier, soit il sera cueilli et mis en prison, selon le ministre de la Justice. Mais le leader de Pastef se veut clair : «Personne ne peut m’arrêter. S’ils le font, ce serait sur une base illégale. Je ne ferais pas une journée entre leurs mains. Et s’ils m’arrêtent cette fois-ci, ce sera la fin.»