Le gouvernement persiste et signe. « Le terrorisme n’est pas un terme de trop », a déclaré le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, interrogé sur l’attaque du bus Aftu de la ligne 65, survenu mardi dernier sur la route de Yarakh, faisant deux morts et sept brûlés dont deux graves, lors de la rencontre Gouvernement-Presse, ce jeudi 3 août, à la Primature.
Pour le ministre, « on utilise la terreur pour faire peur aux gens pour atteindre un but politique. Ça a le mérite d’être clair. »
Il ajoute : « C’est un acte très grave. D’abord, il faut parler des circonstances. De ce que je sais aujourd’hui, ce sont sept personnes encagoulées qui sont venues attaquer un bus, y jeter un cocktail molotov. Ce qu’on a constaté, c’est que des téléphones et des sacs ont été pris. »
Mais, souligne-t-il : « Il n’y a eu aucun vol puisqu’après tous les biens qui ont été soustraits frauduleusement, lors de cette attaque, ont été jetés à une centaine de mètres plus loin des lieux du crime. »
Par conséquent, défend le ministre, « on est vraiment en présence d’un attentat puisque ce qui a été fait, c’est une attaque issue de manifestation politique. »
Selon lui, « on aurait pu parler de banditisme ou d’association de malfaiteurs » en cas de vol. Mais, tel n’est pas le cas.
Les blessés sont suivis à l’hôpital Dalal Diam.