Dans son nouvel ouvrage L’Afrique peut nourrir le monde, préfacé par l’ancien président sénégalais Macky Sall, l’homme d’affaires et industriel George Arthur Forrest (RDC) dresse un constat sans appel : malgré ses vastes terres fertiles, sa main-d’œuvre abondante et son climat favorable, l’Afrique reste paradoxalement dépendante des importations alimentaires, pour un montant annuel de 35 milliards de dollars.
Avec une vision lucide et pragmatique, Forrest met en lumière les blocages structurels qui freinent le développement agricole du continent : infrastructures insuffisantes, faibles investissements, dépendance aux importations. Il ne se contente pas de dénoncer ces obstacles, mais propose également des solutions concrètes pour inverser la tendance.
À travers des exemples inspirants, comme le projet GoCongo, il démontre que des initiatives efficaces existent déjà et qu’il est temps de généraliser ces modèles pour faire de l’Afrique un acteur clé de la production agricole mondiale. Son message est clair : le continent doit reconquérir son autonomie alimentaire pour assurer son avenir économique et peser sur la scène internationale.
Né en 1940 à Lubumbashi (RDC), George Arthur Forrest est à la tête du Groupe Forrest International, un géant de l’industrie africaine. Fort de plusieurs décennies d’expérience, il milite pour une Afrique souveraine, capable d’exploiter pleinement ses ressources pour nourrir sa population et bien au-delà.
Avec L’Afrique peut nourrir le monde, il signe un manifeste percutant, à la fois cri d’alarme et appel à l’action, invitant les décideurs à repenser l’avenir agricole du continent pour briser enfin le « paradoxe africain ».
Emedia