Réuni le lundi 24 novembre 2025, le Secrétariat Exécutif National (SEN) de l’Alliance Pour la République a annoncé le lancement, du 1er au 21 décembre 2025, de l’installation officielle des Secrétariats Exécutifs dans les 46 départements du pays. Cette opération sera supervisée par des responsables désignés et constitue, selon le SEN, une étape déterminante pour dynamiser les structures du parti. Pour la diaspora, le démarrage est prévu à partir du 15 janvier 2026, conformément à la circulaire du Président du Parti datée du 14 novembre 2025.
Le SEN est revenu sur la mise en place, le 6 novembre 2025, du nouveau Secrétariat Exécutif National, créé sur décision du Président Macky Sall le 17 mars 2025. Il salue une orientation stratégique jugée inclusive, avec une représentation territoriale rééquilibrée et un renforcement notable de la participation des femmes et des jeunes. L’instance appelle ainsi tous les responsables et militants à s’investir pleinement dans la remobilisation, la massification et l’animation des structures locales, afin de renforcer le parti et relever les défis politiques du moment.
Sur la situation nationale, le SEN exprime sa vive préoccupation face à ce qu’il décrit comme une aggravation de la crise économique et sociale. Chômage, licenciements, hausse du coût de la vie et absence de perspectives seraient, selon lui, autant d’épreuves qui frappent lourdement les populations, en particulier les jeunes et les femmes, malgré les engagements annoncés sur la baisse des prix des denrées de base et de l’électricité. Le SEN dénonce « l’incurie » des autorités, qu’il accuse de manquer d’empathie et de se détourner des priorités nationales au profit de « querelles politiciennes ».
L’instance condamne également la décision de maintenir en détention le député Farba Ngom, estimant que les avis médicaux auraient dû conduire à sa libération. Dans le même registre, elle réclame la libération immédiate de l’ensemble des « otages politiques », citant notamment Moustapha Diop, Badara Gadiaga, Mawdo Malick Mbaye, Jérôme Bandiaky, Tahirou Sarr, ainsi que la levée du bracelet électronique imposé aux ministres Ismaila Madior Fall et Pape Malick Ndour.
Enfin, le SEN réaffirme son exigence de voir publiés les rapports de l’Inspection générale des finances, de la Cour des comptes, du cabinet Mazars et de tout autre document permettant d’éclairer l’opinion sur l’état réel de la dette publique et sur la question de la « dette supposée cachée », qui, souligne-t-il, demeure un enjeu national majeur.
Emedia









