Pour ce qui est du financement du « Projet », Ayib Daffé vient de souligner sur le plateau du JDD, ce dimanche, que « le président de la République a esquissé quelques solutions : d’abord compter sur ses propres forces et pour cela, il faut améliorer ses ressources internes et le recouvrement de tout ce qui est recettes fiscales, recettes douanières et mieux gérer également, nos biens, nos richesses et sociétés nationales par exemple, tout ce qui est gestion et gouvernance des entreprises publique et parapublique.. . qui doivent participer à améliorer les recettes de l’Etat ».
À en croire le président du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, « l’autre piste, c’est de mieux négocier les contrats, soit les contrats de concession, dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et où l’Etat sera plus gagnant, par rapport à la répartition des dividendes. C’est tout un processus pour le financement de ce nouveau référentiel ».
Le député proche de Pastef est de ce qui pense qu’on a raté une belle occasion avec le débat d’orientation budgétaire que le ministre des Finances allait présenter, la nouvelle politique budgétaire de l’Etat et la nouvelle stratégie de recouvrement des recettes et malheureusement cela a été annulé par l’Assemblée nationale. Mais, précise-t-il, ce qu’il faut comprendre, c’est qu’actuellement le chef de l’État et son gouvernement, sont en train d’exécuter, la loi de finance initiale de 2024 qui a été adopté sous l’ancien régime. « Maintenant la nouvelle stratégie budgétaire ne sera mise en œuvre entièrement qu’avec la loi de finance de 2025, qui va porter l’empreinte du Président Bassirou Diomaye Faye, de la politique du projet et du référentiel qui sera adopté d’ici la fin de l’année 2024. Il faut comprendre qu’on est dans une phase transitoire et en trois mois, il faut élaborer les outils de planification, de programmation et de suivi évaluation qui permettent de mettre en œuvre les politiques publiques, dans les différents secteurs. Et dans cette phase-là, également, il faut faire des audits et tout ce qui est travail de vérification, pour arrêter la situation et ensuite lancé les nouvelles politiques publiques », explique l’ancien mandataire du candidat Ousmane Sonko.
Nd. A. NDIAYE et P. D. DIALLO (Photo)