Le chemin vers un avenir radieux semble s’éclaircir avec l’instauration de la Vision 2050 et de la Stratégie nationale de développement 2025-2029. Sous la direction du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le gouvernement d’Ousmane Sonko affiche une volonté indéfectible de transformation pour faire face aux défis socio-économiques pressants. Cette stratégie se distingue par son engagement envers l’amélioration du capital humain et l’équité sociale, en consacrant des investissements significatifs dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Cette démarche est essentielle pour instaurer un développement inclusif. De plus, l’accent mis sur une gouvernance transparente et une intégration régionale renforcée témoigne d’une compréhension aiguë des dynamiques indispensables à un progrès durable.
Réforme du Secteur Parapublic : Une Priorité Impérative
Sur le plan de la gouvernance, la réforme du secteur parapublic doit devenir une priorité essentielle pour éradiquer la contre-performance des sociétés publiques et des organismes associés. La mauvaise gouvernance dans ce secteur représente sans conteste le talon d’Achille des précédents régimes, en particulier celui de Macky Sall. Pour surmonter cette faiblesse, une réforme en profondeur du secteur parapublic s’avère indispensable. Cela inclut le renforcement du système de management et l’instauration d’une approche holistique visant à améliorer l’efficacité, la transparence et la responsabilité. Voici quelques propositions qui pourraient transformer le paysage de la gouvernance au Sénégal. Il est essentiel de réviser et d’actualiser les lois régissant le secteur parapublic pour garantir leur conformité avec la loi d’orientation 2023-08 ainsi qu’avec les meilleures pratiques internationales. Cela passe par l’établissement de procédures de gouvernance claires et de décrets d’application favorisant la performance, incluant une séparation rigoureuse des responsabilités entre les conseils d’administration et la direction exécutive. Une telle démarche est un gage d’intégrité et de bonne gestion. La mise en place de systèmes d’audit indépendants et réguliers est fondamentale pour assurer une transparence tant financière qu’opérationnelle.
De plus, la publication de rapports annuels détaillés et accessibles au public renforcera la confiance des citoyens dans les institutions parapubliques. Le secteur parapublic doit investir dans des programmes de formation continue. Il est impératif de renforcer les moyens de la Direction du secteur parapublic, qui dans de nombreux pays modernes est érigée en direction générale. Ces programmes devraient être axés sur le management moderne, la gestion financière, et des pratiques de transparence, tout en permettant une meilleure compréhension des plans de développement stratégique et des contrats de performances. L’adoption de technologies modernes et la digitalisation des processus opérationnels sont essentielles pour améliorer l’efficacité et réduire les délais administratifs. L’utilisation de plateformes numériques pour la gestion des ressources et le suivi des performances doit être une priorité pour assurer un fonctionnement optimal.
Pour atteindre des performances optimales, il est crucial de réaliser des évaluations régulières des performances des entités parapubliques afin d’identifier les inefficacités. Les résultats de ces évaluations devraient conduire à une restructuration des organisations pour optimiser l’utilisation des ressources. Il est également important de définir des indicateurs de performance clés (KPI) pour chaque entité, avec un suivi régulier permettant d’évaluer les progrès et d’ajuster les stratégies en conséquence.
Enjeux à Surmonter :
Malgré ces propositions, il est essentiel de reconnaître les lacunes de cette stratégie. Le modèle économique actuel demeure fragile, s’appuyant sur des secteurs peu diversifiés. Il est impératif d’accélérer l’innovation technologique tout en intégrant le secteur informel dans le tissu économique officiel afin de favoriser une croissance robuste. L’engagement des jeunes et de la diaspora dans le développement économique est un aspect à renforcer ; des mécanismes clairs doivent être élaborés pour encourager leur participation active. De plus, une attention particulière à l’adaptation au changement climatique, notamment dans les domaines de l’agriculture et des infrastructures, est cruciale. Une amélioration de l’inclusion financière et des infrastructures de transport pourrait également rehausser l’impact de cette stratégie. Il est crucial de reconnaître les avancées significatives réalisées jusqu’à présent. Le leadership de Diomaye-Sonko a établi des fondations solides pour un avenir meilleur. Le Sénégal peut devenir une référence en matière de développement durable en Afrique de l’Ouest. Nous encourageons le gouvernement à persévérer sur cette voie et à travailler sans relâche pour bâtir un Sénégal prospère et équitable.
Pour maximiser l’impact de la Stratégie 2025-2029, certains domaines nécessitent une attention particulière :
1. Innovation Technologique : Élaborer un plan concret pour encourager l’innovation et la transformation numérique.
2. Intégration du Secteur Informel : Développer une stratégie d’intégration pour ce secteur clé de l’économie.
3. Engagement des Jeunes et de la Diaspora : Créer des mécanismes efficaces pour mobiliser ces groupes.
4. Adaptation au Changement Climatique : Mettre en place des mesures spécifiques pour faire face à ces défis.
5. Inclusion Financière : Prioriser l’amélioration de l’accès aux services financiers pour les populations marginalisées.
6. Mécanismes de Suivi et Évaluation : Établir un cadre clair pour le suivi des progrès et l’ajustement des politiques.
7. Infrastructure de Transport : Axer les efforts sur l’amélioration des infrastructures de transport pour favoriser le commerce et la mobilité.
En abordant ces enjeux, la stratégie de développement du Sénégal sera plus pertinente et efficace, ancrant davantage le pays sur la voie du progrès et de la prospérité.
Dr Alpha Ousmane AW
Délégué Adjoint des Cadres de Awalé