La décision du gouvernement d’annuler certaines parties du lotissement dit Hangar Pèlerin, situé en face de l’ANACIM, suscite une vive indignation parmi les détenteurs de titres fonciers. Réunis au sein d’un collectif, ces derniers dénoncent une mesure qu’ils jugent injuste et réclament un dialogue avec les autorités.
Les membres du collectif assurent avoir acquis leurs terrains en toute légalité, suivant les procédures administratives en vigueur. « Nous ne sommes pas des spéculateurs, mais des citoyens ordinaires ayant contracté des prêts ou investi nos économies pour obtenir ces lots », affirment-ils. Ils rappellent que le lotissement a été effectué par un fonctionnaire de l’État et que toutes les autorisations requises – baux, redevances domaniales, permis de construire – leur ont été délivrées après contrôle des services compétents.
Depuis l’annonce de cette annulation lors du Conseil des ministres du 12 mars, les propriétaires se disent livrés à eux-mêmes. Malgré de multiples sollicitations auprès des ministères concernés, de la Direction des Domaines et des autorités locales, une seule réponse leur a été adressée. « Ce manque de considération alimente frustration et inquiétude », dénoncent-ils.
Conscients de la nécessité d’une meilleure gestion foncière, les membres du collectif demandent néanmoins à être associés à toute solution de réaffectation des terrains. Ils exigent notamment que les nouveaux lots soient de valeur équivalente, que les superficies initiales soient respectées et que les propriétaires légitimes soient prioritaires dans toute redistribution.
Interpellant directement le chef de l’État et son gouvernement, le collectif réclame « un traitement juste et transparent » afin que les droits des acquéreurs de bonne foi soient préservés.
Emedia