Personnels, parents, autorités, amis, admirateurs ou encore collaborateurs, tous ont défilé, samedi soir, sur le tapis rouge dressé sur le hall de la mythique salle du Théâtre national Daniel Sorano, avec une lumière jaillissante pour célébrer les quatre premières années de iRadio. Tous ont salué «le professionnalisme, l’équilibre dans le traitement de l’information» des supports de E-Media. Cette soirée a permis de rassembler, dans une ambiance conviviale, avec une chaleur humaine, directeurs, femmes de ménage, chauffeurs, journalistes, équipe technique, maquilleuses, cadreurs, preneurs de son, régie, déco. Bref, tous ces hommes de l’ombre qui abattent le gros du travail étaient en tenue de terrain polo et pantalon noirs, tous étaient également sapés dans leur boubou traditionnel, taille basse, grand boubou, tunique avec des tissus comme le getzner, basin, brodé, perlage brillant de mille et une couleur.
Effusion de bonnes odeurs
Que dire de l’odeur de l’encens et des parfums de classe qui embaume le lieu. «Regarder comme c’est beau, merci d’avoir honoré le consommer local. Emedia yaa meun», lance un groupe de griot. Et ils n’avaient pas tort, puisqu’il fallait voir la démarche de gazelle, ou encore de biche des dames avec leur mouchoir de tête R+2 déambuler sur le tapis rouge, accueilli par les animateurs vedettes de la maison, Bily Borso Ba, Dj Padros, El Hadji Salla Bigué Ndiaye… Mais l’attraction de la soirée a été Awa Djily avec un grand foulard de tête de couleur rouge qu’elle a baptisée «100 ans de E-Media, c’est 6 mètres».
Ce chapitre clos, vers 23h, tous les invités sont installés à leurs places, au premier plan le parrain, l’ancien Directeur général Mamadou Ibra Kane, leader du mouvement «Demain c’est maintenant», aux côtés de son successeur, Alassane Samba Diop, du Directeur général adjoint, Boubacar Diallo, de Mamadou Ndiaye, directeur de la Communication du groupe. Tout de blanc vêtu, ils ont dit toute leur fierté. Le député de «Les Serviteurs», Pape Djibril Fall, aussi a honoré de sa présence et salué le professionnalisme du groupe composé en majorité de jeunes.
L’animateur Cheikh Sarr, Mc du jour, dans sa tenue trois pièces getzner vert-turquoise, sous une lumière tamisée, donne le tempo. «Peu de paroles, beaucoup d’ambiance», lâche-t-il. Les rideaux en velours rouge s’ouvrent, l’orchestre de Sidi Diop au complet apparaît. Que la fête démarre, «douma len may daara !», promet le jeune chanteur. Bête de scène, en complicité avec son public et ses danseurs, l’adrénaline monte, la salle chauffe. L’enfant de Tamba a enchainé non-stop 4 titres avant de boucler avec le fameux «Yeungueul» qui a fait danser toute la salle. L’ambiance était juste électrique. On saute, on chante, même le directeur adjoint Dj Boub’S n’a pu se retenir. Avec son boubou trois pièces, il a fait irruption sur la scène et s’en est donné à cœur joie.
Une soirée en mode traditionnelle
Ce premier chapitre est bouclé en beauté pour permettre au public de reprendre son souffle puisque la soirée est loin d’être terminée. Un moment choisi par le Dg Alassane Samba Diop pour placer un petit mot. «Je remercie tout le personnel. Je suis très satisfait de votre travail. En 4 ans, nous avons glané beaucoup de prix, grâce à votre professionnalisme, car c’est un travail d’équipe et à la chaine. Bonne fête et bon anniversaire». Sur ces mots de remerciements, Cheikh Sarr annonce le 2e tableau avec la présentation de la nouvelle grille de programme de iTv, les nouvelles séries également comme «Bakary Taximan», «Contre Polygamie, Ooooh Boulot !», etc. Avant de boucler ce chapitre avec une vidéo de 3 minutes pour remercier tous les lauréats du groupe. «Au moment où nous vous célébrons, on vient de m’annoncer que Boudal Ndiath a remporté le 2e prix Norbert Zongo au Burkina Faso», annonce le Dg, accompagné par des ovations du public.
Un public déchaîné
C’est sur cette note d’espoir que le leader de la Génération consciente fait son entrée sur scène avec son équipe. Sous une lumière éclatante, toute la salle est debout. Pape Diouf chauffe la salle. Le morceau «Gueer», sous un mbalax rythmé, a fait transpirer tout le monde alors que la climatisation était au maximum. Comme un chant de chorale, «Superman» la chanson fétiche, a été entonnée en chœur, surtout par les amoureux qui étaient en couple. Abdou Rass et Fallou ont joué leur partition. Ce fut une belle fête, un moment où les journalistes avaient rangé, stylos, micro, dictaphones et se sont bien amusés. Lundi au boulot. Mais rendez-vous est pris l’année prochain pour les 5 ans de Iradio.