Le mouvement la Jama’atou Ibadou Rahmane s’est prononcé sur plusieurs sujets d’actualité dont l’élection présidentielle et la question des daaras. Majlis Choura était en session ordinaire à Thiès les 13 et 14 janvier 2023 pour procéder à l’évaluation de la mise en œuvre de l’agenda.
Le Majlis Choura, deuxième instance après le congrès du mouvement de la Jama’atou Ibadou Rahmane (Jir), était en session ordinaire à Thiès les 13 et 14 janvier 2023 pour procéder à l’évaluation de la mise en œuvre de l’agenda. A cette occasion, une analyse de la situation nationale et internationale a été faite. Sur la question de la prochaine élection présidentielle, le chargé de la communication de ladite instance Abdoulaye Diop, a soutenu que «personne n’a le droit de banaliser, sous aucun prétexte, la noble fonction du président de la République». Il a rappelé que le modèle démocratique de l’Afrique doit
être appliqué en organisant des «élections libres, transparentes et apaisées».
S’agissant des activités du monde rural, notamment l’agriculture, le Majilis appelle à un meilleur accompagnement des agriculteurs, surtout en ce qui concerne la commercialisation des récoltes. «Vu la souffrance du monde rural, face à la problématique récurrente des intrants agricoles et la commercialisation agricole, le Majilis encourage l’Etat à accorder plus d’importance à la problématique des intrants agricoles afin que les producteurs puissent tirer profit et que les sous-secteurs de l’agriculture deviennent le moteur de la croissance économique du Sénégal», a dit M. Diop.
Considérant la précarité et la cherté de la vie avec les factures, l’émigration irrégulière avec son lot de morts et de sinistrés, il appelle solennellement l’Etat à travailler davantage pour alléger la souffrance des Sénégalais et rappelle aux parents et à la jeunesse que «la réussite n’est pas exclusivement matérielle».
Quant à la reprise des activités socioéducatives dans les universités publiques du Sénégal et la fermeture des campus sociaux de l’Ucad à une «échéance indéterminée» par l’autorité, il demande aux autorités universitaires de travailler à favoriser la «reprise imminente» des activités socio-pédagogiques. Il rappelle au gouvernement sa mission permanente de mise en œuvre et de promotion d’une éducation de qualité et l’invite à ouvrir tous les campus sociaux fermés afin de faciliter les conditions d’études.
Concernant l’éducation religieuse, notamment la question des Daaras, il applaudit positivement la décision du président de renforcer l’action globale
en faveur de ces écoles coraniques.
Abdoulaye Diop termine son propos en encourageant l’Etat du Sénégal qui préside le Comité de soutien au peuple palestinien au niveau des Nations Unies à emboîter le pas à l’Afrique du Sud afin que les violations israéliennes aux droits humains puissent cesser définitivement.
Oulimata FALL