Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale, l’entreprise Arezki a entrepris la réhabilitation gratuite de 4 kilomètres de route reliant le quartier de Néma 2 à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Une initiative saluée unanimement par les habitants, qui y voient un véritable soulagement après de nombreuses années de calvaire.
Pour les riverains, cette intervention arrive à point nommé, en pleine saison des pluies, période durant laquelle l’état de la route devenait particulièrement impraticable. Insa Diédhiou, habitant de Néma 2, exprime sa satisfaction tout en appelant à une réflexion plus poussée sur la durabilité des infrastructures : « C’est extraordinaire. Mais il faut qu’ils prennent leurs mesures, parce que la route est trop basse, c’est pour cela qu’elle ne dure pas. Elle est aussi trop étroite. Elle doit être élargie pour mieux servir les populations. »
Au-delà du confort apporté, cette réhabilitation représente une avancée majeure pour l’accessibilité aux services sociaux de base, notamment les structures de santé. « Avant, c’était des problèmes pour évacuer les malades. Mais si la route sort, il n’y aura plus de souci. Cela facilitera le passage des personnes, des véhicules, et des secours », poursuit Insa.
Massaer Dieng, autre résident de Néma 2, souligne quant à lui l’importance stratégique de cette voie pour le développement urbain de Ziguinchor : « L’agrandissement de la ville se tourne vers notre secteur. Ce désenclavement était plus que nécessaire. La route mène à l’hôpital régional, à l’université, et les sapeurs-pompiers sont juste derrière. Pour intervenir efficacement, ils ont besoin de routes praticables. »
Malgré leur gratitude envers Arezki, les habitants appellent les autorités à prendre le relais. Ils insistent sur le fait que d’autres axes méritent le même traitement. « À Ziguinchor, il n’y a pratiquement pas de routes, seulement des trous. Si l’État pouvait suivre l’exemple d’Arezki, ce serait extraordinaire », lance un habitant.
Même ton du côté de Sidi Matar, connu sous le surnom de Malone. Visiblement ému, il exprime son étonnement face à l’engagement de l’entreprise : « C’est une grande surprise. On a sollicité le maire sans suite, mais Arezki a pris ses propres moyens pour agir. Franchement, chapeau. »
Cette action citoyenne redonne espoir à toute une population souvent laissée en marge des grands projets d’infrastructure. Les témoignages convergent tous vers un appel clair : que cet élan soit le début d’un véritable plan de désenclavement durable pour l’ensemble de la commune de Ziguinchor.
Emedia