Après la phase 1, mise en œuvre de 2015 à 2020 dans 6 régions administratives, la seconde phase du P2RS a été lancée ce jeudi à Dakar, par le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire. Pour un coût total de 21, 453 milliards, le projet va engendrer 45 000 ménages de 4 différents départements sur une période de 5 ans.
Dans le cadre de ses activités orientées vers l’agriculture, le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire, Samba Ndiobene Ka, a procédé, ce jeudi 1er février, au lancement de la deuxième phase des activités du Programme Multinational de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS).
En effet, d’après lui, la transformation de l’économie du pays ne peut pas se passer de la transformation et de la modernisation de l’agriculture. Pour cela, le ministre estime que “malgré les énormes efforts entrepris par l’Etat à travers les différents projets et programmes, des défis importants restent encore à relever. Il s’agit notamment de la maîtrise de l’eau, de la lutte contre l’insalubrité des terres, de la structuration et du développement des chaînes de valeur performantes et créatrice d’opportunités d’emploi pour les jeunes mais aussi l’autonomisation des femmes”.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la second phase du P2-P2RS, qui, après une évaluation positive de la première phase, l’Etat du Sénégal, en collaboration avec la Banque Africaine de Développement, la Banque Ouest Africain de Développement et le Cilss, a initié la seconde phase, a-t-il déclaré.
Le ministre de poursuivre que le P 2PRS s’inscrit également dans le cadre du programme de développement de la petite irrigation local élaboré en 2014, actualisé en 2017 et qu’il s’agira ainsi “de poursuivre les investissements initiés durant la première phase et de contribuer à la prise en charge des nouvelles orientations de la Stratégie Nationale de Souveraineté Alimentaire et de Résilience”.
Initié par les pays membres du CILSS, le projet part du principe selon lequel la solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite de développement à la résilience au changement climatique, a rétorqué le ministre. A en croire M. Samba Ndiobene Ka, cette seconde phase interviendra dans des zones qui couvre les département de Matam, de Kanel, Bakel, Fatick et Foundiougne avec l’objectifs spécifique d’accroitre, sur une base durable et résiliente, la productivité et les productions agros-silvo-pastorales et halieutiques et renforcer les capacités adaptatives des populations par une meilleurs maîtrise des risques climatique et contribuer à l’atténuation des changements climatique. “A termes, les actions du P2-P2RS vont toucher 45 000 ménages vulnérables et devraient permettre une production additionnelle de 108.000 de céréales, 84.400 tonnes de production animal et 20.000 tonnes de production halieutique et la création de 2500 emplois”, ajoute-il. Le ministre finit par déclarer que le coût dudit projet est estimé à 21, 453 milliards de F CFA. “Elle travaillera en étroite collaboration avec les organisations de producteurs et les autorités locales. Il fera intervenir sur le terrain, les services techniques des différents ministères impliqués ainsi que des structures d’appui conseils et d’accompagnement des bénéficiaires”, annonce t-il.
Arame Fall NDAO. (Stagiaire) et Abdoulaye SYLLA (Photo)