Candidat à l’élection présidentielle, le Professeur Daouda Ndiaye apporte son soutien à Walf Tv après le retrait de sa licence. Dans un communiqué transmis, il rappelle que la Constitution du Sénégal garantit le droit à l’information du public. « Cependant, nous avons constaté, avec regret, comme bon nombre de nos concitoyens, le retrait de la licence de télévision du groupe Walfadjri. En effet, une ordonnance signée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a ordonné la coupure du signal de la télévision Walfadjri ainsi que le retrait définitif de sa licence. Nous considérons cette sanction comme trop lourde pour cette entreprise de presse qui a formé plusieurs générations de journalistes et, pas des moindres », a-t-il expliqué.
Le document renseigne que : « le Professeur Daouda Ndiaye, candidat à la présidentielle du 25 février 2024, a été l’un des derniers invités du plateau en direct de Walf TV. Cela fait suite au refus musclé des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui l’ont contraint à ne pas pouvoir exercer son droit à une « manifestation organisée par les candidats à la Présidentielle (reportée) de février au Rond-Point Saint Lazare dimanche dernier » ».
Par ailleurs, le candidat à l’élection présidentielle dénonce vigoureusement cette « mesure arbitraire » et demande aux autorités compétentes de rétablir le groupe Walfadjri dans son droit à la collecte, au traitement et à la diffusion de l’information, à l’instar de quelques-uns de ses pairs qui ont également diffusé en direct la manifestation des candidats à la Présidentielle sans être inquiétés.
S’adressant au ministre Moussa Bocar Thiam, le Professeur indique qu’il a tout simplement ignoré la procédure de suspension de signal et de retrait définitif de licence d’une radio ou d’une télévision, prévue par nos lois et règlements, notamment par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) qui en a les prérogatives. Pour quel dessein? « Nous invitons donc le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique à faire preuve de bon sens et à mettre fin à ce qui pourrait être assimilé à de l’acharnement envers le groupe Walfadjri, en rendant le signal et la licence à cette entreprise. Cela évitera que les centaines d’honnêtes citoyens qui y gagnent leur vie ne viennent grossir les rangs des jeunes chômeurs sénégalais. La « barque » est déjà pleine, monsieur le ministre, n’en rajoutez pas ! »
Cheikh Moussa SARR