À Sokhémé, dans la commune de Sandiara, une scène de violence conjugale peu commune s’est déroulée. Lassé et affamé après une journée dans les champs, M. Ndour, un père de famille, a vu sa journée basculer dans le drame à cause d’un simple repas non préparé.
Le 8 janvier, de retour chez lui, M. Ndour demande à sa fille de préparer le déjeuner. La jeune fille refuse, expliquant qu’elle est fatiguée et doit aller à l’école. Ulcéré, il décide de la punir physiquement. Mais c’était sans compter sur l’intervention musclée de sa femme, A. Dione, qui, dans un élan de colère, lui assène un violent coup de gourdin à la tête. Résultat : une plaie de 2 cm de profondeur et une incapacité temporaire de travail de 14 jours, confirmée par un certificat médical.
Au tribunal, Maitre Fadel Fall, avocat de la défense, a souligné les circonstances exceptionnelles :
« Après 30 ans de mariage, c’est la première fois qu’une plainte est déposée contre ma cliente.
Elle reconnaît son geste et demande la
clémence. » Le juge a tranché en condamnant A. Dione à trois mois avec sursis.
Aboubakry Kane