La demande énergétique du Sénégal, en cohérence avec les ambitions de développement social et économique et la croissance démographique naturelle, accompagnées de l’urbanisation galopante, ne cesse de croître dans tous les secteurs d’activités. C’est dans ce sens que l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER) a été créée pour mettre en œuvre la stratégie nationale de promotion de l’utilisation des énergies renouvelables, y compris la bioénergie, dans tous les secteurs d’activités. Venu présider la cérémonie d’ouverture d’un atelier de sensibilisation des journalistes sur les énergies renouvelables, le Directeur général de l’ANER est revenu sur le mix énergétique. Tamsir Ndiaye puisque c’est de lui qu’il s’agit déclare : « aujourd’hui, si vous prenez le mix énergétique, c’est-à-dire les énergies renouvelables qui sont injectées dans le réseau de la Senelec, on est entre 30 et 32%. Et cette performance relève des orientations du chef de l’Etat Macky Sall dans le domaine des énergies renouvelables qui, selon lui, ont donné des résultats palpables les dix dernières années ». Dans un autre registre, le DG de l’ANER renseigne que ces statistiques ne prennent pas en compte les énergies renouvelables qui sont développées hors réseau. Avant de poursuivre que beaucoup de mini réseaux développés dans les villages et beaucoup d’énergie solaire utilisée par des privés dans des domaines industriels, entre autres, ne sont pas comptés.
Parlant du programme d’installation de lampadaires, il a indiqué que plus de 100.000 lampadaires solaires ont été installés au Sénégal. Et, poursuit-il, la volonté du chef de l’Etat, c’est d’aller de l’avant de manière à ce que l’essentiel de l’éclairage public soit de l’énergie solaire. Il faut dire que l’objectif des autorités est d’installer d’ici quelques années 350 000 à 400 000 lampadaires solaires.
CMS