Le Sénégal traverse un moment crucial. Ce texte n’est ni politique ni partisan. C’est un appel à l’unité et à la responsabilité de chaque citoyen.
Le Sénégal d’hier reposait sur des repères solides : respect, dignité, loyauté. Les générations précédentes croyaient au travail, à la parole donnée et à la fierté du mérite. Elles n’avaient peut-être pas grand-chose, mais elles possédaient l’essentiel : la droiture.
Aujourd’hui, ces repères vacillent. L’argent facile, les raccourcis et la corruption fragilisent le socle moral du pays. La réussite ne se mesure plus au mérite. La cohésion nationale se fissure.
Depuis l’indépendance, tous les dirigeants ont eu leurs responsabilités. Mais face à la situation actuelle, l’exemplarité est plus que jamais nécessaire. Servir l’État, c’est servir le peuple, pas se servir soi-même.
Le pouvoir n’appartient à personne. Il est confié par le peuple pour un temps limité. Gouverner, c’est écouter, agir avec justice et rendre des comptes. Les citoyens attendent des actes, pas des promesses.
Au-delà des partis et des rivalités, un seul projet devrait rassembler : le Parti du Sénégal. La priorité n’est pas de vaincre un adversaire. Elle est de relever le pays.
Chacun a un rôle à jouer : dans l’administration, dans l’entreprise, dans le quartier, dans le village. Travailler sérieusement. Respecter la loi. Protéger les biens publics. Refuser la corruption. Voilà les gestes véritablement patriotiques.
Aimer le Sénégal ne se limite pas à brandir un drapeau. C’est agir avec honnêteté, refuser l’argent facile, respecter le mérite et protéger l’avenir des générations futures. Le développement ne viendra ni d’un homme providentiel ni d’un parti. Il viendra de l’effort collectif, du travail, de la discipline et de la justice.
Le Sénégal possède déjà tout ce qu’il faut pour réussir : une jeunesse talentueuse, une diaspora engagée, une culture riche et une histoire inspirante. Ce qui manque, c’est une volonté commune de les valoriser.
Un peuple qui perd ses valeurs perd son âme. Mais un peuple uni autour de ses principes peut tout reconstruire.
Qu’Allah bénisse le Sénégal.
Qu’Allah bénisse son peuple.
Édouard Papis Thiam
Sénégalais lambda – Bokk ci li ñépp bokk









