Le Cadre d’Échanges et d’Organisation des Disciples de Thierno Mouhamadou Saidou BA (CEOD/TMS) a animé un point de presse, ce mardi, pour revenir sur l’attaque du cortège du Khalife de Madina Gounass qui a fait un mort et plusieurs blessés. Face aux journalistes, le cadre a commencé par rappeler que le 17 juin 2024, le cortège de Thierno Ahmadou Tidiane Ba, Khalife Général de Madina Gounass, a été victime d’une attaque perpétrée par « un groupe d’individus mal intentionnés ». « Cet acte de pur banditisme a eu lieu à Madina Gounass, provoquant un choc et une indignation profonde au sein de la communauté nationale, sous régionale et internationale. Ainsi, nous ne pouvons tolérer que de tels actes de violence se produisent sans conséquence », a indiqué le cadre le Cadre d’Échanges et d’Organisation des Disciples de Thierno Mouhamadou Saidou BA qui a saisi l’occasion pour lancer un appel urgent à l’État du Sénégal, représenté par SEM Bassirou Diomaye Faye, afin que justice soit faite.
« Il est crucial que les autorités prennent des mesures immédiates pour identifier et punir les coupables de ces actes de vandalisme. La sécurité de nos citoyens doit être une priorité. En ces temps troubles, nous lançons un appel à la paix et à la retenue, conformément aux enseignements du Khalife Thierno Ahmadou BA. La violence ne peut être combattue par la violence », a déclaré le cadre.
Par ailleurs, il soutient que Madina Gounass est une ville connue pour sa quiétude et son engagement envers les valeurs religieuses et traditionnelles. Depuis presque Cent ans, poursuit-il, elle a été un exemple de coexistence pacifique et de respect mutuel, abritant de nombreux événements religieux qui attirent des pèlerins d’horizons divers. « A ce titre, nous interpellons l’État du Sénégal sur la nécessité impérative de renforcer la sécurité dans notre région car il est inacceptable que des bandits puissent agir impunément, semant la terreur et le désarroi parmi les populations. Nous demandons des actions concrètes et immédiates pour assurer la sécurité de tous nos condisciples », conclut-il.
Cheikh Moussa SARR