En prélude au 8 mars, journée internationale de la femme, le groupe City évents Sénégal a organisé, ce mercredi 6 mars à Dakar, la première édition de la journée de l’entrepreneuriat et du leadership féminin. Divers thèmes ont fait l’objet de débat à travers des panels.
Le panel sur le leadership féminin et l’éducation financière a vu la participation de la directrice générale de TDS.SA, Mme Nafissatou Diouf qui a souligné l’importance du numérique dans le domaine de l’entrepreneuriat. En effet selon elle, «le digital peut permettre aux femmes de rattraper l’immense gap qui existe entre les entrepreneurs hommes et femmes. C’est un raccourci pour gagner de l’argent, mais surtout pour gagner une confiance en soi qui est très importante pour pouvoir réussir dans l’entrepreneuriat». Le numérique arrimé à l’éducation financière peut également être un excellent moyen pour les femmes de faire un chiffre d’affaires aussi bien dans le commerce, mais également dans l’éducation des enfants.
Pour se faire, Nafissatou Diouf soutient : «il faut d’abord que la cellule familiale ensuite la société dans son entièreté ainsi que les politiques publiques puissent ensemble jouer une symphonie parfaite pour que la femme entrepreneur puisse être un modèle ». Et la directrice de préciser que de la pulvérisation des frontières avec la formation, la maîtrise des outils digitaux comme par exemple le marketing digital qui permet aujourd’hui à une femme vendeuse de poisson depuis chez elle peut en même temps faire ses commandes, ventiler son commerce, mais aussi peut en même temps éduquer ses enfants en restant chez soi. « Je pense que c’est un outil puissant que les femmes peuvent utiliser sans avoir peur de rien perdre », a-t-elle expliqué.
Pour sa part, Mme Ndeye Khady Diop, entrepreneuse préconise l’épargne pour mieux réussir son entrepreneuriat même si cette méthode ne suffit pas.
Cette méthode requiert de la confiance en soi et de compter sur soi-même pour ensuite passer à l’étape supérieure qu’est aller à la recherche de financement dans les organismes de l’Etat. C’est ainsi qu’elle déclare : « le leadership féminin demande de la confiance en soi, de compter sur soi-même. Comme l’ont dit certaines femmes avant de commencer un business il faut d’abord épargner. Généralement, cela ne suffit pas, il faut soit emprunter ou trouver des sources de financement au niveau des organisations non gouvernementales ou au niveau des projets du gouvernement ».
Arame Fall NDAO