L’unique femme encore dans la course, Anta Babacar Ngom, met le curseur sur le « Développement Durable » pour permettre aux « zones sensibles » de faire face aux phénomènes climatiques. Malgré sa casquette de capitaine d’industrie, la candidate annonce des actions en faveur des « villes durables ».
Dans cette campagne de la présidentielle du 24 mars 2024, lorsque son nom est cité, une image est souvent mise en exergue. Celle d’une jeune femme, capitaine d’industrie, qui a fait « fortune » dans l’agro-alimentaire. Mais pour convaincre les « écolos », Anta Babacar Ngom est prête à allier le « tout développement industriel » et les enjeux climatiques. Un paradoxe ? Ce qui est sûr, présidente de la République, la patronne de l’Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), mettrait en œuvre le programme « villes durables ». Sa volonté, créer des vitrines à travers trente villes pilotes au cadre de vie attrayant et respectueux de l’environnement. Des villes dont la locomotive électrique repose sur le mix-énergétique. C’est pourquoi, la candidate mise sur 14 gigawatts de capacité d’ici 2029. Dans cette optique, elle propose aussi la construction d’une douzaine de centrales électriques mais combinées au « gaz naturel ». Et en perspective des hydrocarbures, Anta Babacar Ngom souhaite porter sur les fonts baptismaux « l’ Observatoire de Gestion Durable des Ressources Naturelles ».
Pour permettre aux sénégalais de vivre dans des « villes vertes », elle milite pour un programme national de reboisement intensif. Première femme Présidente du pays, la candidate promet de lutter contre le péril plastique. Elle mise sur deux leviers : la production de sachets biodégradables avec le secteur privé et la réduction de l’utilisation de plastique à usage unique.
Pape Ibrahima NDIAYE