Après 3 années d’exécution de la phase 1 permettant aux pays bénéficiaires de renforcer leurs systèmes de protection, de retirer beaucoup d’enfants des rues avant de les réintégrer dans leurs familles d’origine, la Direction des Droits Humains du ministère de la Justice a procédé ce mercredi au lancement de la phase 2 du Projet d’Appui à la Protection des Enfants victime de Violation de leurs droits (PAPEV).
Pour 3 autres années, les membres du comité national seront astreints à « accompagnés les États bénéficiaires dans la réalisation des ODD en soutenant la création des systèmes nationaux de protection des enfants performants conformément aux recommandations des mécanismes régionaux et internationaux de promotion et protection des droits humains. »
Cinq pays de la CEDEAO qui adressent les questions de mobilité des enfants et de la violation des droits des enfants seront couverts par le projet, selon Aminata Kébé, du Haut-commissariat des Nations Unies des droits de l’homme, par ailleurs coordinatrice régionale du projet PAPEV.
Cette deuxième phase sera donc, a dit la coordinatrice, consacrée aux « défis restants dans l’harmonisation des lois, la mise en place d’un système de protection juridique notamment l’élaboration et l’adoption du code de l’enfant du Sénégal, également la prise en charge psychosociale des enfants dans les pays bénéficiaires. »
C’est à cet effet qu’Aminata Kébé appelle les décideurs politiques à « un engagement politique fort pour éradiquer le phénomène de la mendicité forcée des enfants » et également à une volonté politique pour l’adoption du code de l’enfant car, dit-elle, « il y a beaucoup de lois sur les droits de l’enfant, mais qui sont éparses et il y a beaucoup de discrimination qui ne sont pas adressés par ces lois. Le grand défi pour nous c’est l’adoption du code de l’enfant. »
Arame Fall NDAO