Une nouvelle plateforme a vu le jour, ce vendredi, pour demander le départ des militaires français basés au Sénégal. Il s’agit du Front pour le retrait des bases militaires françaises / GASSI. Face à la presse, ce vendredi, leur coordonnateur, Cheikh Ousmane Diallo explique que plus de 10 organisations de la société civile composent leur plateforme. Revenant sur les raisons de la création dudit front, Cheikh Ousmane Diallo a soutenu : « après 64 ans d’indépendance nous continuons toujours avec leur système scolaire, nous utilisons le franc CFA et nous continuons de noter la présence des militaires français ici au Sénégal. C’est inconcevable d’affirmer sa souveraineté alors qu’il y’a des bases militaires étrangères ».
À l’en croire, les nouvelles autorités avaient appelés à la rupture et depuis qu’elles sont là, dit-il, il y’a aucun acte qui symbolise cette rupture. « Le président a dit que la rupture ne peut pas être brutale mais nous lui rappelons qu’entre nous et la France il ne peut pas y avoir d’amitié. La preuve ? Il y’a la traite négrière et beaucoup d’autres événements qui se sont passés entre ces deux pays ».
Selon eux, 100 jours après l’installation du nouveau gouvernement, ils ont déposé un mémorandum à la présidence et ils n’ont toujours pas reçu de réponse. « Pourtant, les nouvelles autorités nous ont chanté partout la souveraineté. C’est un manque de respect par rapport à la population sénégalaise. Deux jours après notre lettre, le Président a fait à la presse sénégalaise et nous saluons cette démarche. Mais ce qu’il a dit sur la présence militaire française au Sénégal ne nous rassure pas. Nous n’accepterons pas une diminution de l’effectif. Nous voulons que les français sortent carrément de notre territoire », ont lancé ces jeunes.
Par ailleurs, ils demandent l’expulsion de l’ambassadeur de l’Ukraine à Dakar. « Dés lundi nous allons faire notre protestation devant l’ambassade de l’Ukraine. Parce qu’il continue de fournir des informations pour qu’on attaque le Mali qui est un pays frère.