Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, l’Assemblée nationale a organisé, ce jeudi 7 mars, une journée de réflexion mettant les femmes à l’honneur. Une initiative portée par l’Amicale des femmes de l’Assemblée nationale, présidée par Anta Ndiaye, qui a expliqué le choix symbolique de cette date.

« Aujourd’hui est un jour particulier et hautement symbolique, car nous avons décidé de célébrer la femme le 7 mars au lieu du 8 mars. Ce choix vise à rendre hommage aux héroïnes de Nder, ces femmes courageuses qui ont préféré se sacrifier plutôt que de devenir esclaves », a déclaré Anta Ndiaye.
La rencontre a été marquée par des discussions approfondies sur plusieurs thématiques liées aux droits des femmes, avec un accent particulier sur l’inclusion et la parité. « L’un des sujets phares de cette journée a été la question de la parité. Nos devancières se sont battues pour obtenir cette loi, et nous devons tout faire pour la renforcer. Il est hors de question qu’elle connaisse un recul sous notre législature », a-t-elle insisté.

Outre la parité, la protection des femmes et le respect de leurs droits ont été au centre des discussions. Anta Ndiaye a déploré la persistance des violences sexistes, des agressions sexuelles, des grossesses précoces et des mariages forcés. « Nous sommes en 2025, mais ces fléaux restent toujours d’actualité. Dans un contexte économique difficile, il est impératif d’accorder une place plus importante aux femmes qui portent une grande partie de l’économie sénégalaise sur leurs épaules », a-t-elle conclu.
Cette journée de réflexion réaffirme ainsi l’engagement de l’Assemblée nationale à promouvoir une société plus inclusive et à renforcer les droits des femmes au Sénégal.


Emedia
Photos : Pape Doudou Diallo