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L’UNIS invite Ousmane Sonko à remettre sa démission comme chef du gouvernement.

7 heures ago
dans A L'INSTANT, ACTUALITÉS, IDÉES ET OPINIONS
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Apres le tiers de la durée du mandat, il a été incapable de mener le projet de changement. Il s’apprête maintenant à brader le pays et à imposer des mesures d’appauvrissement qui vont accentuer la crise et les difficultés du secteur privé, des ménages et de l’Etat.

Il faut qu’il démissionne plutôt que de nous faire payer le prix de son incompétence à solutionner la situation économique et sociale alors que le trio au pouvoir s’agrippe à  ses fonds politiques.

Le premier ministre ne sait ni réformer l’administration, ni créer de la richesse, ni avoir la confiance des partenaires, ni mettre en œuvre des solutions innovantes parce qu’il n’a aucune vision claire. Il a atteint ses limites. Il n’a pas de projet, c’est connu. Il essaie de l’inventer au fur et à mesure mais ne parvient pas à combler ce gap. Il est clairement submergé par les attentes, les moyens et la situation. Il n’est pas une foudre intellectuelle sur le plan économique, ni créatif en gestion publique.  Dans toutes ses déclarations, il n’a jamais fait montre depuis 2014, d’une quelconque densité sur ce plan. Il n’a aucune idée originale, ni vision si ce n’est ses slogans creux sur la souveraineté et l’industrialisation et des promesses irréfléchies.

On ne peut diriger un pays sans vision, pas un pays qui a besoin de rupture, de changement réel.

Pour atteindre son objectif, l’UNIS entend ratisser large auprès des acteurs politiques, de la société civile, des mouvements citoyens et acteurs économiques pour exiger sa démission.

La démission est un acte de responsabilité lorsqu’on est soi-même devenu un obstacle pour l’organisation qu’on dirige. Ce n’est ni une humiliation ni une sanction, mais juste un retrait. Elle peut permettre au Sénégal d’engager un virage nécessaire pour réaliser le changement. Les grandes révolutions ne sont pas concrétisées avec un même et seul homme à sa tête. C’est d’ailleurs souvent la succession de leaders de différents profils  qui a permis de s’adapter aux circonstances changeantes. Ousmane Sonko est un leader politique, mais pas le premier ministre dont le Sénégal a besoin actuellement. Cette démission lui permettra de se consacrer à son ambition en 2029 tout en évitant une instabilité inutile. C’est son intérêt.

Depuis son installation, malgré la patience des sénégalais et le support de son parti, la majorité acquise à l’assemblée nationale en sa faveur et les pleins pouvoirs qu’il a, il ne produit pas de  résultats et enfonce le Sénégal dans une crise qui va de mal en pis. Rien n’a changé et Rien ne changera parce qu’il est incapable de mener le changement.

Puisqu’il rend la situation des sénégalais plus difficile et même précaire, il faut organiser son départ pacifique en l’obligeant à démissionner sans drame. Il a installé le Sénégal dans une impasse qu’il faut maintenant résoudre ou subir ses affres.

Le Sénégal et les populations ne gagnent rien à accepter les supplices qu’il veut leur imposer. Leur patience ne se traduira pas par un quelconque mieux dans les 42 mois restants du mandat. Son aura politique lui a donné un répit, mais ne peut régler les grandes difficultés des sénégalais, de l’Etat, du secteur privé, ni éviter la chute de la confiance du Sénégal auprès des marchés financiers, les partenaires au développement et les pays amis.

Le président de la République ne le limogera peut-être pas puisque cette option entraînerait des divisions, fractures et luttes au sein de son parti et de l’Etat. En effet, il est connu que le premier ministre Ousmane Sonko est un as de la victimisation et de la manipulation. Il retournerait son limogeage comme un acte de trahison et susciterait l’instabilité politique. Ce scénario n’est pas la meilleure option pour le Sénégal qui n’a pas besoin d’ajouter une crise politique à la crise financière déjà largement sanctionnée par les marchés financiers. Il faut une démission volontaire ou forcée du PM.  Le premier ministre, conscient de ses limites, devrait faire preuve de raison et démissionner.

Il sait en  son âme et conscience, qu’après 18 mois qui constituent un tiers du mandat de 5 ans, avec tous les pouvoirs et compétences à sa disposition, il n’a pas fait avancer le curseur. C’est comme rentrer dans une voiture, l’allumer, accélérer mais sans avancer d’un iota. Du bruit, il en fait depuis 18 mois comme le plus tonitruant animateur politique, sans projet. Impulsif et belliqueux il a installé par ses déclarations la confusion sur les comptes publics et ne sait plus comment avoir la confiance des bailleurs. Toujours à la recherche de coups politiques, il a bloqué la machine économique et ne sait pas comment la redémarrer. Il a méconnu le lien entre les finances de l’Etat et l’économie nationale, par pure ignorance de leurs rouages. Sa déclaration sur l’existence d’un compte de mille milliards est un  exemple.

Mais si ce n’était que cela.

Sur les politiques publiques  les plus attendues par son électorat, il n’a pas d’initiative claire. Aucun mouvement sur l’emploi des jeunes. Ni stratégie, ni dispositif, ni perspectives futures. Sur l’agriculture, l’industrie, les ressources naturelles, aucune vision réaliste n’émerge de lui. Il n’a pas de vision. La vision 2050 n’est pas parvenue à  remplacer son indigence manifeste. Même si le Sénégal disposait de ressources financières suffisantes, il n’a pas de politiques publiques pour l’emploi, les jeunes, le secteur privé et les ménages. Il tâtonne aveuglément

Aux PME, il a promis un financement de 1000 milliards, une illusion et une grosse tromperie, au moment où il savait que l’Etat ne pouvait honorer ses dettes envers le secteur des BTP et a déjà  ses difficultés financières qui font qu’il veut maintenant brader le patrimoine foncier au mépris de considérations stratégiques. Ces cessions n’auront aucun effet sur  l’économie. Elles serviront aux charges de l’Etat, dont leurs fonds politiques et à enrichir quelques partenaires privés.

Les signatures de grands projets sans appel d’offre se font avec des sociétés turques, chinoises et  françaises, chose dont il faisait un scandale sous l’ancien régime de Macky Sall. Ces visites en Chine et en Turquie lui ont montré que ces pays sont intéressés à vendre des produits et réaliser des projets par leurs entreprises et non prêter de l’argent au Sénégal. Comble du désespoir, il s’apprête à aller en France pour chercher l’aide du pays sur lequel le Pastef et ses alliés du Frapp criaient France Dégages et alimentaient la colère contre Total et Auchan, les emblèmes de la France au Sénégal.

Ce sont devant ces autorités françaises qu’Ousmane Sonko désespéré va aller quémander de l’aide. C’est l’occasion pour ces autorités d’exposer à la face du monde que le plus vocal des anti France parmi les africains, considéré comme un héros par une jeunesse en quête de liberté, a fini par venir s’agenouiller sur les perrons de l’Elysée pour demander aide si ce n’est pardon.  Son desespoir est immende comme sa soif d’honneur.

Rien que cela devrait l’empêcher de diriger cette délégation. Mais le nègre et la medaille, c’est toute une histoire.

Les français savent qu’il est désespéré. Ils en profiteront pour lui imposer leurs conditions qu’il présentera politiquement en victoire pour le Sénégal.  Sa personnalité est devenue un facteur de tension et de blocage. Son désespoir  risque d’en faire le plus grand proxénète économique du Sénégal, un dirigeant qui offre les richesses, la sueur et les efforts des sénégalais aux pays et organisations étrangères pour avoir leurs faveurs financières.

Sous son magistère, le Sénégal n’est plus le Sénégal Wanted, désiré par les investisseurs mais le Sénégal Wanter, peu cher, bradé, qui se donne à ceux qui ont un peu d’argent pour renflouer les caisses de l’Etat. Cette dégringolade aura des répercussions durables négatives sur la côte du Sénégal, son image et ses relations au plan international.

Il doit démissionner pour permettre d’ouvrir un nouveau cap d’optimisme pour le Sénégal. Mais, il n’a pas la générosité patriotique pour choisir le Sénégal au-dessus de ses intérêts personnels. Le patriotisme, c’est choisir le pays. Malheureusement, flatté par des militants qui le décrivent comme un leader providentiel, il est piégé dans une bulle d’illusions. Incapable de réussir un seul chantier, il vit de promesses, mises en scènes et manipulations.

La réalité est cependant si concrète et inévitable que chaque jour expose ses faiblesses, ses échecs et aggrave l’impasse dans laquelle il installe le Sénégal et les populations. Il continue d’user de son répertoire de promesses, accusations du régime précédent, victimisation et théories du complot par les pays et institutions internationales, avec de moins en moins d’effet. Ses soutiens s’épuisent à le suivre pour le défendre tellement il change sans cesse.

Sa dernière présentation relève de cet exercice. Il n’aboutira à aucun changement réel.

L’Unis invite à constater l’incapacité d’Ousmane Sonko comme premier ministre  impuissant. Sa démission est le moyen le plus simple de le libérer et de libérer le peuple de ce supplice. Si Sonko ne démissionne pas, le Sénégal va aller dans une crise plus grave.

Pour sa démission, L’UNIS entend engager une campagne de communication et de pression citoyenne. Guidée par la défense de l’intérêt supérieur de la nation, elle entend pousser Sonko à quitter la primature par un départ volontaire qui mettrait à l’aise le président de la République.

La démission d’Ousmane Sonko est aussi nécessaire pour mener les enquêtes nécessaires  pour faire la lumière sur les événements entre 2021 et 2024. Il a déclaré devant l’Assemblée nationale son courage et sa disposition à faire face à ces enquêtes. Cette posture est plus conséquente que de demander à la justice d’agir pour poursuivre des forces de défenses et adversaires politiques tout en se cachant soi-même et ses militants derrière une loi d’amnistie abjecte, négociée avec Macky Sall mais dont les sénégalais épris de justice ne veulent pas, incluant les victimes des évènements entre 2021 et 2024.

Les récentes sorties d’Ousmane Sonko, de Guy Marius Sagna et De Branco  visant à présenter le président Diomaye Faye comme l’obstacle à ces enquêtes, illustrent leur grande duplicité. S’ils veulent la vérité, la justice sur ces évènements, il faut juste abroger la loi d’amnistie.

La démission d’Ousmane Sonko lui permettra de se mettre à la disposition de la justice pour éventuellement le blanchir. Il ne peut demander justice et se soustraire de  la même justice.

Amadou Gueye, President de l’Unis.

Tags: l'UNISOusmane Sonko
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