Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (Promoged) poursuit sa mise en œuvre sur le terrain. Treize communes du Sénégal ont récemment signé des conventions avec le projet, marquant une nouvelle étape dans la politique nationale de gestion durable des déchets.
Ces communes, réparties dans sept régions du pays, abriteront des centres intégrés de valorisation et de gestion des déchets sur des sites intercommunaux spécialement dédiés. Selon la directrice du Promoged, Sophie Dione Sène, cette signature constitue « un pas décisif dans la mise en œuvre d’un projet lancé en 2021 et qui polarise 150 communes à travers le pays ».
Les nouvelles infrastructures, a-t-elle précisé, seront dotées de systèmes modernes de valorisation des déchets, avec pour objectif l’élimination des dépotoirs à ciel ouvert et des décharges anarchiques.
Chaque commune a mis à disposition un terrain de 7 à 20 hectares pour la construction de ces équipements et bénéficie d’un financement de 43 millions de francs CFA.
Les localités concernées sont, au Nord : Gandon, Dagana, Bokhol, Ndioum et Ogo ; au Sud : Saré Bidji, Diendé, Niaguiss et Kafountine ; dans la région de Thiès : Malicounda et Sandiara ; ainsi que Thiénaba et Kandiaye.
Au nom de ses collègues, le maire de Gandon, Alpha Mamadou Diop, a salué une initiative porteuse d’espoir :
« Nous partageons la même ambition de faire de la gestion des déchets un levier du développement local durable. Ce financement marque une étape importante et nous engage à plus de rigueur, de transparence et de performance. Chaque franc investi doit avoir un impact réel sur le cadre de vie, la salubrité et la création d’emplois verts au profit des femmes et des jeunes », a-t-il déclaré.
Avec cette série de conventions, le Promoged confirme son rôle moteur dans la transition écologique et la modernisation de la gestion des déchets au Sénégal.
Aboubakry Kane – Emedia Mbour







